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Un mélodrame peu connu de Visconti, fondé sur les thèmes de la famille, de la mémoire et du temps, et qui emprunte son titre à un vers de Leopardi.
« L’Histoire est en quelque sorte le drame moderne d’Electre et Oreste» « Ainsi, il y a dans mon film des morts et des présumés coupables, mais qui sont les vrais coupables et les vraies victimes, cela n'est pas dit. (...) L'ambiguïté est le véritable aspect de tous les personnages du film sauf un, celui du mari de Sandra. (…) Enfin, ce film est un "policier", en somme, où tout est clair au début et obscur à la fin, comme à chaque fois que chacun commence la difficile entreprise de lire en lui-même avec la sécurité fanfaronne de n'avoir rien à apprendre, et qu'il se retrouve ensuite avec l'angoissante problématique du non-être. » (LV)