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En 1955, Douglas Sirk tourne avec son acteur fétiche Rock Hudson un projet singulier, qui exprime à travers le mélodrame le conflit entre le conformisme, les préjugés ancestraux, et l’aspiration individuelle au bonheur, ainsi qu’à une vie proche de la nature. Sa critique sociale dont la virulence n’a d’égale que la modernité, allait inspirer de nombreux cinéastes, notamment Rainer Werner Fassbinder et Todd Haynes, qui transposeront l’intrigue du film de Sirk, respectivement dans Tous les autres s’appellent Ali et Loin du Paradis, deux manifestes contre l’intolérance.
« Chez les amis du jardinier, l’héroïne feuillette le livre qui donne la clé même de tout le film, Walden de Thoreau, avec son invitation à retourner à la nature au nom d’une morale de l’individualisme qui refuse les conventions sociales : "La masse des hommes mène des vies tacitement désespérées. Ce qu’on prend pour de la résignation n’est qu’un désespoir confirmé… Pourquoi donc sommes-nous si désespérément pressés de réussir dans nos vaines entreprises ? Si quelqu’un ne marche pas au même rythme que ses compagnons, c’est peut-être qu’il entend le son d’un autre tambour. Qu’il marche au pas de la musique qu’il entend, si discrète ou si lointaine soit-elle."
Jean-Loup Bourget, Douglas Sirk, Edilig