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« Sur ce sentiment inconnu dont l’ennui, la douceur m’obsèdent, j’hésite à apposer le nom, le beau nom grave de tristesse » Quatre ans après le succès en librairie de Bonjour tristesse, qui a révélé au grand public un auteur de 19 ans, Françoise Sagan, Otto Preminger tourne sur la Côte d’Azur l’adaptation de ce récit d’apprentissage tragique doublé d’une étude subtile des frivolités mondaines. La lumineuse Jean Seberg, révélée par Otto Preminger dans Sainte Jeanne, personnifie l’héroïne avec une grâce stupéfiante et un talent singulier, quelques mois avant A bout de souffle de Jean-Luc Godard.