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"Mia Wasikowska, peau rosissante et cheveux tirés, est une Jane Eyre parfaite, mélange d'austérité taciturne et de flamme retenue" (Jacques Morice, Télérama)
Pour cette 18e version cinématographique de Jane Eyre, après les versions, entre autres, de Robert Stevenson en 1944 avec Orson Welles, et de Franco Zeffirelli en 1996 avec Charlotte Gainsbourg et William Hurt, l’adaptatrice Moira Buffini et le cinéaste Cary Fukunaga ont souhaité mettre en relief la dimension féministe qui se dégage du roman de Charlotte Brontë. Jane Eyre traduit ainsi le désir d'égalité hommes-femmes en termes de politique, d'éducation, etc. Le réalisateur a aussi voulu représenter au mieux à l'écran l’ambiance « gothique » du film ; ainsi, plusieurs scènes ont été éclairées exclusivement à la lumière de flammes de bougies ou de feux de cheminées.