Fond de couleur
Jodorowsky’s Dune

Jodorowsky’s Dune

Frank Pavich

  • 2013
  • 01:30
  • numérique 2K
Alejandro Jodorowsky, Michel Seydoux, H.R. Giger, Chris Foss, Brontis Jodorowsky, Jean-Paul Gibon, Nicolas Winding Refn, Richard Stanley

Sorti en 1965, "Dune", le livre de Frank Herbert est un succès mondial et devient le livre de science-fiction le plus vendu au monde.
En 1975, le producteur français Michel Seydoux propose une adaptation très ambitieuse de "Dune" au cinéma à Alejandro Jodorowsky. Ce dernier, déjà réalisateur des films cultes EL TOPO et LA MONTAGNE SACRÉE, accepte. Il rassemble alors ses "guerriers" artistiques, dont Jean (Moebius) Giraud, Dan O'Bannon, Hans Ruedi Giger et Chris Foss (ceux-là mêmes qui seront de toutes les aventures cinématographiques de science-fiction de la fin du siècle : STAR WARS, ALIEN, BLADE RUNNER, TOTAL RECALL…). Le casting réunit Mick Jagger, Orson Welles, Salvador Dali, David Carradine ou Amanda Lear, mais également son jeune fils Brontis Jodorowsky, Pink Floyd et Magma acceptent de signer la musique du film…
L'équipe de production recherche 5 millions de dollars pour boucler le budget et se heurte à la peur des studios hollywoodiens devant le budget élevé et la personnalité de Jodorowsky...
JODOROWSKY’S DUNE de Frank Pavich retrace l’extraordinaire épopée de ce film fantôme et prométhéen sans lequel beaucoup d’œuvres majeures n’auraient pu voir le jour, tout au moins sous la forme que nous leur connaissons.

« C'est un film sur une ambition unique : celle de changer le monde avec l'art. » Frank Pavich
« Pour moi, DUNE devait être l’avènement d'un nouveau dieu. Je voulais créer quelque chose de sacré, de libre, avec une vision unique. Je voulais ouvrir les esprits ! » Alejandro Jodorowsky
« À ce stade, s'il avait fallu me couper les deux bras pour faire ce film, je l'aurais fait. J'étais même prêt à donner ma vie pour le tourner. » (AJ)
« Moi, j’ai aimé me battre pour DUNE. Nous avons gagné presque toutes les batailles, mais nous avons perdu la guerre. » (AJ)
«  Le projet  DUNE a changé notre vie. Quand le film n’a pas pu se faire, O’Bannon est entré dans un hôpital psychiatrique. Après, il est revenu à la lutte avec rage et a écrit douze scripts qui lui furent refusés. Le treizième fut ALIEN. Comme lui, tous ceux qui ont participé à la montée et à la chute du projet DUNE ont appris à tomber une et mille fois avec obstination farouche, jusqu’à apprendre à se tenir debout. » (AJ)

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