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Brando sublime s’auto-flagelle à souhait dans ce film phare des années 60, miroir d’une société violente et réactionnaire, adapté par Lillian Hellman d’après l’œuvre de Horton Foote.
« Avec La Poursuite impitoyable, Arthur Penn signe un film puissant et désabusé, l’un des meilleurs de sa carrière. Le traitement de la violence et la peinture sans concessions d’une Amérique décadente préfigurent ici le grand renouveau du cinéma américain (à partir de la fin des années 60 et pendant toute la décennie 70), auquel Penn – comme Peckinpah, Coppola, Cimino, Friedkin et bien d’autres – a largement contribué. Un chef d’œuvre d’une amère lucidité, servi par un casting de haute volée qui réunit notamment Marlon Brando (Un tramway nommé Désir, Reflets dans un œil d’or, Le Parrain) dans l’un de ses plus grands rôles, la superbe Jane Fonda (Les Liaisons coupables, Les Félins, On achève bien les chevaux, Klute), Robert Redford (Butch Cassidy et le Kid, Les Trois jours du Condor, Jeremiah Johnson, Nos plus belles années), Robert Duvall (Les Gens de la pluie, Apocalypse Now) et Angie Dickinson (Rio Bravo, Le Point de non retour, Pulsions). » Bertrand Mathieux, Citizenpoulpe.com
Télérama :
« On aime passionnément.
L'ambiance est moite et tendue, comme dans un bon vieux Tennessee Williams. Et comme dans L'Homme à la peau de serpent, Marlon Brando impose sa carrure et sa félinité. Il est, dans le film d'Arthur Penn, le shérif incorruptible d'une petite ville texane. L'action se déroule en 1965, mais on est en plein western classique, dans la lignée du Train sifflera trois fois, où le shérif doit agir seul contre tous. Ce qui met le feu aux poudres en ce samedi soir alcoolisé ? L'annonce de l'évasion d'un enfant du pays, Bubber, le beau Redford, qui cristallise les haines et les envies parce que trop libre et rebelle. L'esprit des années 1960 commence à peine à souffler sur la ville et les tensions sexuelles sont aussi palpables que le racisme, la bêtise et la soif de sang.
Arthur Penn se délecte du portrait qu'il brosse de ce bout d'Amérique perdu avec ses Texans lâches ou agressifs, parfois les deux à la fois. Il organise une chasse à l'homme bestiale et hystérique. Il tord les visages — lors d'une séquence troublante en caméra subjective — et disloque les corps. Dont celui de Brando, battu comme un chien, défiguré par les coups lors d'un passage à tabac insoutenable. La longue scène finale, entre orgie et apocalypse, ne laisse aucune place à l'espoir. Ce beau film tragique et très noir annonce en fanfare deux autres chefs-d'oeuvre d'Arthur Penn, empreints aussi de bruit et de fureur : Bonnie and Clyde et le western Little Big Man. Le nouvel Hollywood est en marche. » — Anne Dessuant