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Humphrey Bogart, dans sa deuxième collaboration avec Nicholas Ray après Les Ruelles du malheur, trouve dans Le Violent (In a Lonely Place, 1950) un des plus beaux rôles de sa carrière. Ce personnage de scénariste malmené par l’usine hollywoodienne et victime de crises incontrôlables de violence, bouscule son image de force et de dignité et le montre sous un jour effrayant et pathétique. Le film parle également de l’humiliation et de la fêlure, et Ray s’identifie plus que jamais avec son antihéros. Faux polar (il y a pourtant un meurtre et une enquête policière), faux film sur Hollywood (même s’il décrit avec précision le travail ingrat du scénariste hollywoodien anonyme, chargé d’écrire une histoire qui n’est pas la sienne, adapté d’un roman de gare, pour un film qui ne sera pas le sien non plus), Le Violent est un psychodrame d’une intensité et d’une densité extraordinaires. Parmi les premiers films personnels de Ray, c’est un condensé précoce de son univers peuplé de perdants blessés par la vie et torturés par des démons intérieurs. Contrairement à James Mason dans Derrière le miroir, transformé par l’abus de cortisone, Bogart porte en lui des accès pathologiques de violence qui perturbent ses relations professionnelles et amicales et mettent en péril sa relation avec sa voisine (Gloria Grahame), une femme amoureuse qui représente sa dernière chance de bonheur et d’équilibre. Nick Ray signe avec Le Violent un de ses films les plus sombres, sans espoir de salut, mais aussi le plus libre, affranchi des conventions et de l’optimisme falsificateur des productions des grands studios." Olivier Père