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Le film ne vit le jour qu’après la levée de plusieurs obstacles : d’abord le refus de Camus de voir le livre adapté de son vivant, , puis l’opposition de la veuve de l’écrivain au premier scénario de Visconti, qui réinscrivait l’histoire dans le contexte de la Guerre d’Algérie. Il s’avère en définitive d’une grande fidélité au roman.
« C’est en 1942 que j’ai lu L’Etranger qui venait de paraître. En 1942, nous étions à l’aube de l’existentialisme : les hommes, les artistes étaient prêts à se poser la question de leur destin et Camus fut l’un des premiers à nous offrir une réponse précise. Il nous indiquait comment vivre en étranger dans une société organisée, comment se soustraire à ses lois, s’enfermer dans l’indifférence, se confiner dans l’absurde. » (LV)