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Miraculeusement issue d'un tournage particulièrement chaotique, une adaptation grandiose de la pièce de Shakespeare.
« Welles a beaucoup coupé la pièce (la version intégrale, avec Laurence Olivier, est presque trois fois plus longue), mais respecté l'esprit shakespearien. Jouets du destin, victimes d'une odieuse manipulation, les personnages apparaissent au loin, minuscules dans un décor immense. (...) La splendeur baroque de la mise en scène contraste avec la sobriété du jeu des comédiens. Le génie de Welles éclate à chaque plan. Ce magnifique Othello est un acte de foi dans le cinéma. » (Aurélien Ferenczi, Télérama)