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D’après le roman de Georges Arnaud, le remake du Salaire de la peur de Henri-Georges Clouzot. «Œuvre-bascule, film-limite, Sorcerer l’est follement, jusque dans son essence qui porte l’élan du Nouvel Hollywood à un point de surchauffe et de nihilisme sidérants, entre opérations abstraites d’un réalisme halluciné et abandon éperdu aux éléments de la nature. » (Julien Gester, Libération, 12 juillet 2015)
« [Le tournage le plus difficile a été] Sorcerer. Il y avait énormément de scènes d'action très compliquées. On n'avait pas encore la possibilité d'utiliser des effets numériques. Tout ce qu'on voit dans le film, on a dû le faire, littéralement. La scène du pont, c'était quelque chose de complètement nouveau, qui n'avait jamais été fait avant. (…) Le plus difficile, c'était de parvenir à s’en sortir sans se mettre en danger de mort.» (W. Friedkin, Allociné.fr, propos recueillis par Léa Bodin)